Programme de formation
portant sur les compétences psychosociales dans l’enseignement supérieur
A qui s’adresse cette formation ?
Cette formation s’adresse aux étudiants en études supérieures.
- Universités
- Écoles supérieures
- Prépa
- etc.
Quels sont les objectifs de cette formation ?
Ce programme a pour objectif d’apporter une plus grande compréhension de son fonctionnement dans des situations difficiles, afin de développer une capacité à maintenir un état de bien-être mental, en adaptant un comportement approprié et positif.
Apprendre à mettre en place un temps d’observation, avant d’agir.
L’observation rend conscient ce qui est vu et ressenti, cela permet un agissement plus juste. Ce n’est pas dans nos habitudes, nous sommes plutôt dans nos schémas rapides, bien rodés et tellement habituels, qui sont souvent une source d’erreurs.
Qu’apprend-on
dans cette formation ?
Cette formation est fondée sur la pleine conscience dont elle utilise les approches et les bénéfices, reconnus par les études en neurosciences.
La pratique de la pleine conscience augmente largement la connaissance de son propre fonctionnement psychologique et neurophysiologique.
Elle amplifie la perception de sa propre présence et de l’impact qu’elle a sur les autres.
Pourquoi cette formation
pour des étudiants ?
Parce que les études supérieures, exigent de l’autonomie dans le travail et dans la vie.
Cette autonomie n’est pas forcement enseignée auparavant, même si les parents essaient de préparer leurs enfants au mieux.
C’est un premier pas dans une vie « adulte » en dehors du cadre familial, qui demande une certaine maturité, ainsi que des capacités d’organisation et de prise de décisions pour les étudiants.
Les nouvelles conditions de travail en amphithéâtre avec un grand nombre d’étudiants assis côte à côte, parfois bruyants peuvent entraver la persévérance pour de longues études. De plus, les étudiants en première année doivent faire face à un changement radical en ce qui concerne la quantité de travail. Par conséquent une meilleur gestion de soi s’impose.

La pression du résultat et du temps est omniprésente, l’incertitude des choix d’orientation est aussi déstabilisante et risquent de mettre le parcours des études supérieures en péril !
Dans ce contexte, il est vital de développer les compétences psychosociales, afin de savoir répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne d’étudiant.
Ces compétences psychosociales sont en lien direct avec la connaissance de soi et de ses limites. Ces aptitudes importantes développent l’équilibre et le juste dosage de la rigueur, de l’autodiscipline, de la constance dans l’effort d’une part et le temps pour soi, pour la famille, pour les amis de l’autre. Ces habilités aident à poursuivre le cursus avec efficacité et succès, sans tomber dans un des extrêmes.
Évidemment, un étudiant en début de cursus ne se gère pas de la même façon que celui en fin de cursus. Pourtant, quelle que soit son année d’étude, il rencontrera toujours du stress, « sa » motivation évoluera au travers des épreuves, des moments « cruciaux » de prise de décision, avec des confrontations d’opinions, des affirmations et des multiples choix.
Cette complexité n’est pas propre aux études supérieures, elle est présente dans toute vie humaine. Seulement, pour un étudiant, ces difficultés sont condensées et leur gestion s’avère laborieuse dans une période de vie où ce jeune adulte est confronté avec plus ou moins d’expérience à une nouvelle forme d’autonomie.
Pour illustrer, voici quelques références qui relatent les expériences de certaines
personnes célèbres en lien avec la pleine conscience.
Cécilia Berder : avec la méditation, « ma progression sportive a été phénoménale »
Thierry Marx : « La méditation m’aide à savoir ce qui me correspond dans mon métier de chef »
Delphine Batho : « Nous avons un combat à mener pour démocratiser la méditation »
L’histoire du programme
Ce programme fondé sur la pleine conscience s’adosse au programme MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) développé par l’américain John Kabat-Zinn.
Issu de ma propre expérience, ce programme est le fruit d’une expertise confirmée dans la connaissance et la maîtrise de soi développées au cours de 12 ans d’étude puis de 12 ans de carrière professionnelle en tant que danseuse soliste au Ballet de Monte-Carlo et au Ballet de l’Opéra de Lyon.
Diplômée de l’AMT France (Academie Mindful Teaching France BV) et de Jeanne Siaud-Facchin, membre actif certifié de l’association « Enfance et attention », je propose ce programme imprégné par mes diverses expériences professionnelles et personnelles ainsi que mes formations.
Quelques bénéfices
scientifiquement documentés
Le programme MBSR a fait l’objet de très nombreuses publications scientifiques pour en valider les multiples bénéfices : apaiser le stress, calmer l’agitation mentale, réguler les émotions, mais aussi être plus calme, plus concentré, plus attentif, plus créatif.
« On peut entraîner certaines régions de notre cerveau comme on fait des exercices pour développer sa musculature. Les recherches des neurosciences ont mis en évidence que la pratique régulière de pleine conscience a ainsi un effet physiologique sur le cerveau : cela se traduit par l’activation de certaines zones qui commandent notre attention, nos émotions, notre présence au monde et aux autres. », assure Antoine Lutz.
Une pratique qui modifie profondément l’anatomie de notre cerveau, notre fonctionnement cognitif et émotionnel. Ce qui installe des comportements plus adaptés et plus efficaces.
Stabilisation attentionnelle
(NIH Public Access – «attention regulation and monitoring in meditation» Antoine Lutz, Heleen A. Slagter, John D. Dunne, Richard J. Davidson- University of Wisconsin, Madison and Emory University Atlanta)Flexibilité cognitive
(Elsevier«mindfulness and cognitive flexibility» Adam Moor, Peter Malinowski)Régulation des émotions et des impulsions
(«Mindfulness and its relationship to emotional regulation» Christina L. M. Hill and John A. Updegraf – Kent State University)Impact favorable sur la santé
(«MBSR and health benefits. A meta-analysis» Paul Grossman, Ludger Niemann, Stefan Schmidt, Harald Walach- Freiburg)